Lo sguardo si posa leggero su bottiglie colme. Nell’aria il profumo caro a Charles Baudelaire. In molti hanno scritto di questa impalpabile sensazione, del gioco di sane emozioni.
Il mondo del vino della Borgogna ha trovato casa. L’ha trovata qui, in questo ambiente unico.
L’affascinante mondo del vino vibra della sua stessa anima e l’accompagna, come fuggita da un prezioso scrigno, la poesia di Baudelaire:
“Nella bottiglia l’anima del vino – era di sera –
cantava: “Caro povero uomo, dalla prigione
del vetro e sotto questa rossa laccata cera,
ti giunga luminosa, fraterna, una canzone…”
Al “Aux Vieux Tonneaux”, al numero 26 di Rue d’Aligre a Parigi, le varietà di vino sono tantissime. Trecento, quattrocento… forse nessuno può dire con precisione quante siano le referenze.
Come nei racconti delle “Mille e una notte”, ogni desiderio legato al mondo del vino della Borgogna, prende forma, si materializza, pronto ad esaudire i palati più esigenti.
Un viaggio nel quale ci guida Gallia. Non è una venditrice, non è semplicemente la proprietaria di questa preziosa enoteca.
Figlio di Giove e della mortale Semèle, Bacco non avrebbe potuto trovar migliore sacerdotessa.
La vita e l’anima, nel paradiso delle grandi Maison Parigine.
Bottiglia dopo bottiglia, Gallia spiega, decanta, suscita e soddisfa ogni nostra curiosità.
La scelta? Dipende da quello che vogliamo o possiamo spendere. Ottimi vini, ad un costo assai inferiore a quello che sono i prezzi di mercato.
Dai 5 euro spesi per una bottiglia che ne vale almeno 25 o 30, fino ad arrivare ai 489 euro segnati su una bottiglia di vino, che dall’angolo del locale ci guarda con nonchalance.
Il top? Un vino da 18mila euro (che non trovate nel locale), nascosto chissà dove, in attesa del fortunato che potrà poggiare le proprie labbra al calice del nettare divino.
Una piccola curiosità. Nel locale c’è una bottiglia di vino dal colore ambrato. Il prezzo non è segnato.
Gallia ne tesse le lodi, ne decanta il colore. Sembra quasi di sentirne l’impatto olfattivo, quello gustativo. Accattivante, armonico, profumi di spessore e coerente chiusura.
Dovrete tenervi il dubbio, sentirne con la mente la vinificazione e maturazione in barrique, affinata in bottiglia. Lasciarvi catturare il palato dal sogno. Quella bottiglia non si vende! Non perchè sia la più cara, la più preziosa, o forse in questo caso preziosa sì, preziosa per chissà quale ragione che nessuno vi spiegherà mai.
Il Genio della lampada di Aladino, quello delle “Mille e una notte”, questo desiderio non lo esaudisce.
Abbiamo visto bottiglie che hanno più dei nostri anni. Dalla metà del secolo scorso, per arrivare a quelle dei nostri giorni.
Ognuna di esse, una storia, una vita, un’anima.
Dinanzi una bottiglia di Roudrier del ’75, mentre il prezioso nettare inebria il nostro palato, conclude Baudelaire:
“So bene quanta pena, quanto sudore occorra
sulla collina in fiamme, sotto il sole cocente,
perché io abbia un’anima, e la vita in me scorra.
Ma non sarò ingrato, non sarò impudente…”
gjm
« Aux Vieux Tonneaux », Baudelaire…
Le regard se pose léger sur les bouteilles pleines. Dans l’air le parfum si cher à Charles Baudelaire. Nombreux sont ceux qui ont écrit sur cette impalpable sensation, sur le jeu des saines émotions.
Le monde du vin de Bourgogne a trouvé une maison, ici, dans cet environnement magique.
Le fascinant monde du vin vibre de sa propre âme et l’accompagne, comme si elle s’était échappée d’un écrin précieux :
« Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
” Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité ! »
“Aux Vieux Tonneaux”, au 26, rue d’Aligre à Paris, les variétés de vins sont très nombreuses. Trois cents, quatre cents… peut-être, personne ne peut dire avec précision le nombre des références.
Comme dans les comptes des « Mille et une nuit » chaque désir lié au monde du vin de Bourgogne prend forme, se matérialise, prêt à satisfaire les palais les plus exigeants.
Un voyage dont le guide s’appelle Gallia. Elle n’est pas une vendeuse, elle n’est pas tout simplement la propriétaire de cette précieuse œnothèque.
Fils de Jupiter et de la mortelle Sémélé, Bacchus n’aurait pas pu trouver meilleure prêtresse.
La vie et l’âme dans le paradis des grandes Maisons Parisiennes.
Bouteille après bouteille, Gallia, explique, chante les louanges des vins, suscite et satisfait toute curiosité.
Le choix dépend de ce qu’on veut ou de ce qu’on peut dépenser. Des vins de très bonne qualité à un prix bien inférieur au prix de marché.
Des 5 euros pour une bouteille qui en vaut au moins 25 ou 30 jusqu’aux 489 euros marqués sur une bouteille qui, d’un coin du local, nous observe avec nonchalance.
Le top? Un vin qui vaut 18 mille euros (que vous ne trouverez pas dans le local), caché on ne sait où, qui attend le chanceux qui pourra porter à ses lèvres ce divin nectar.
Une petite anecdote: dans le local il y a une bouteille de vin à la couleur ambrée. Le prix n’est pas indiqué.
Gallia en fait l’éloge, elle explique sa couleur. On a l’impression d’en prouver l’impact olfactif et gustatif. Attrayant, harmonieux, au parfum épais et cohérent.
Vous devez rester dans le doute, sentir avec l’esprit la vinification et la maturation en barrique, affinée en bouteille, laisser capturer le palais par les rêves. Cette bouteille n’est pas en vente ! Ce n’est pas la plus chère ni la plus précieuse ou peut être, elle est très précieuse pour des raisons que personne ne vous expliquera jamais.
Le Génie de la lampe d’Aladin, celui des “Mille et une nuits”, n’exauce pas ce souhait.
Nous avons vu des bouteilles plus âgées que nous, de la moitié du siècle dernier à nos jours.
Pour chacune une histoire, une vie, une âme.
Face à une bouteille de Roudrier de 75, pendant que le précieux nectar enivre notre palais, Baudelaire conclut :
« Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme ;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant… »
gjm