Boris Nemstov – La sécurité selon James Mates

– di Luisa Pace

In fondo testo in italiano

MatesDepuis l’assassinat de Boris Nemstov le 27 février dernier en plein centre de Moscou, les spéculations sur les raisons de son meurtre vont bon train. Poutine aurait voulu montrer au monde qu’il peut faire ce qu’il veut chez lui ? Ou s’agirait-il d’un cadeau empoisonné au leader russe ? Pourquoi vouloir se débarrasser d’un opposant qui s’apprêtait à céder la place à la nouvelle génération ? Des questions qui pourraient demeurer sans réponse. Il nous restent des image très floues de l’assassinat. Trop floues pour un des endroits les plus sécurisés au monde.

James Mates, spécialiste des questions européennes à la chaine britannique ITV News est allé un peu plus loin sur la question avec un reportage depuis Moscou dans lequel il explique que toutes les caméras de surveillance autours du Kremlin n’étaient en fonction le soir du meurtre. Ce reportage a été diffusé le 2 mars dernier.

telecameraDepuis Moscous, Mates relate de « l’incrédulité devant un crime perpétré dans une zone aussi sécurisée, surveillée par les dispositifs de l’Etat russe ». Le images fournies par la télévision russe TVC sont de très mauvaise qualité et la caméra était bien trop loin pour bien filmer la scène. Le reportage de Mates montre aussi certaines caméras autour de cette zone, telles que celle d’un hôtel de luxe à coté du Kremlin et celles qui sont installées à quelque mètres de distance l’une de l’autre. « Quatre cameras son positionnées sur le pont, tout prés de l’endroit où Nemstov est décédémais la police de Moscou dit qu’aucune des quatre était en fonction ». Le journaliste britannique pose une autre question : où était le service de sécurité ? « La zone si proche du Kremlin n’est pas protégé par la police mais par les services de la sécurité ». « Je peux vous affirmer par expérience que si vous allez vers le Kremlin ils leur suffit d’un instant pour vous bloquer. Il était vendredi soir mais il n’y avait pas de police et selon la fiancée de Nemstov même après les tirs, dix minutes sont passés avant que la police arrive ».  Le reportage continue avec le témoignage d’Anna Duritskaya, la fiancée ukrainienne de Boris Nemstov qui, bien que retenue en qualité de témoin est effrayée et sous pression.

On peut se demander pourquoi le reportage et les images de James Mates n’ont pas fait le tour du monde.

Reportage : http://www.itv.com/news/2015-03-02/girlfriend-of-murdered-russian-politician-boris-nemstov-worried-her-daughter-being-held-over-killing-her-mother-claims/

 

Boris Nemstov – La sicurezza secondo James Mates

Dall’assassinio di Boris Nemstov il 27 febbraio scorso in pieno centro di Mosca, le speculazioni sulle ragioni della sua uccisione si moltiplicano. Putin avrebbe voluto mostrare al mondo che a casa sua può fare quello che vuole? O si tratterebbe di un regalo avvelenato al leader russo? Perché volersi sbarazzare di un oppositore che si apprestava a cedere il posto alla nuova generazione? Domande che potrebbero restare senza risposta. Ci restano immagini molto sfuocate dell’assassinio. Troppo sfuocate per uno dei posti più protetti al mondo.

telecamereKremlinoJames Mates, specialista delle questioni europee presso la televisione britannica ITV News è andato oltre sulla questione con un reportage da Mosca in cui spiega che tutte le telecamere di sorveglianza attorno al Cremlino non erano in funzione la sera dell’assassinio. Il reportage è stato diffuso il 2 marzo scorso.

Da Mosca, Mates riferisce «l’incredulità davanti ad un crimine perpetrato in una zona così protetta, sorvegliata dai dispositivi dello Stato russo». Le immagini fornite dalla televisione russa TVC sono di pessima qualità e la telecamera era troppo lontana per filmare bene la scena. Il reportage di Mates mostra anche alcune telecamere attorno alla zona, come quella di un hotel di lusso a fianco del Cremlino e quelle installate a pochi metri di distanza l’una dall’altra. «Quattro telecamere sono posizionate sul ponte, vicinissime al luogo dove Nemstov è morto ma la polizia di Mosca dice che nessuna delle quattro era in funzione». Il giornalista britannico si pone un’altra domanda : dov’era il servizio di sicurezza ? «La zona così vicina al Cremlino non è protetta dalla polizia ma dai servizi di sicurezza». « Posso affermare per esperienza che se andate verso il Cremlino basta loro un istante per bloccarvi. Era venerdì sera ma non c’era polizia e, secondo la fidanzata di Nemstov anche dopo gli spari, sono trascorsi dieci minuti prima che la polizia arrivasse ».  Il reportage continua con la testimonianza di AnnaDuritskaya, la fidanzata ucraina di Boris Nemstov che, ascoltata in qualità di testimone è spaventata e sotto pressione..

Ci si può chiedere perché il reportage e le immagini di James Mates non abbiano fatto il giro del mondo.

 

condividi su:

Lascia un commento