Lundi 5 Décembre 2016 à 18 heures 30, Manuel VALLS s’est enfin déclaré candidat à la Présidence de la République, son slogan étant : « Faire gagner tout ce qui nous rassemble ».
Aura-t-on droit à un VALLS à un, deux, trois ou quatre temps ? Le chemin vers la magistrature suprême, semé d’embûches, passe, dans le meilleur des cas, par deux tours de primaires puis deux tours d’élections présidentielles.
Il se veut le rassembleur de la gauche. Arrivera-t-il à s’offrir, au prix de nombreux détours, une cote d’amour ?
Il veut le maintien de la gauche à la tête du pays. Un VALLS au bout de cinq ans c’est troublant mais avec cinq ans de plus au pouvoir, en cas de victoire, sera-t-il un héros de roman, un printemps rafraîchissant ou un guide au centre d’un carrefour aux voies sans issue ?
Il se veut un homme de conviction, de décision. Aurons-nous droit, comme au cours du quinquennat qui s’achève, à une valse des ministres, à une politique du « deux pas en avant un pas en arrière » ou pire « un pas en avant deux pas en arrière » ? VALLS meilleur que François HOLLANDE pour le tango ? Avec sa femme au violon, il a ses chances.
Et ce fameux rassemblement de la gauche appelé de ses vœux par ce nouveau candidat : rocher de Sisyphe ou tonneau des Danaïdes ? Il a l’embarras du choix !
Au premier temps de VALLS, tout le monde sourit…. Et après ?
Gabriel BERARD
*Selon une libre adaptation de la chanson « La Valse à mille temps » de Jacques BREL