J – 1 Au cas où vous ne le sauriez pas encore, à partir du 10 Juin 2016 l’Europe du « foot » va vibrer pendant un mois pour le ballon rond. Le Président HOLLANDE qui aurait aimé être MESSI, le footballer argentin pas l’autre avec un e car pour les miracles il faut sans doute patienter jusqu’à 2017, espère que le temps de la compétition organisée dans notre beau pays, le climat social va s’apaiser tout comme le climat tout court. Il ne reste plus qu’à souhaiter, prier devrais-je-dire, c’est le « Messi(e) » qui me reprend, que l’équipe de France ne se prenne pas les pieds dans le gazon lors du match inaugural et qu’elle ne se fasse pas humilier ensuite par l’Albanie considérée comme une équipe modeste par les spécialistes de la « baballe ».
Cette grande manifestation footballistique à risques, aie ! je vais gâcher l’ambiance, va-t-elle faire oublier la triche généralisée qui pollue le sport ? C’est une « question de journaliste » pourrait dire Didier DESCHAMPS en forme de commentaire. Pour les ignares ou les allergiques au ballon rond, le sieur DESCHAMPS est l’entraîneur-sélectionneur des « Bleus » et a été champion du monde en 1998, année où la France a organisé le Coupe du Monde et l’a gagnée contre des Brésiliens qui, la veille du match, déféquaient de la couleur de leur maillot : jaune ! Ça c’est un « commentaire de journaliste » dirait notre brillant sélectionneur qui est aussi à ses heures un fin praticien de la langue de bois. Salut les copeaux !
Vous allez en avoir plein « les mirettes et les esgourdes » jusqu’au 10 Juillet. Il ne reste plus qu’à faire la provision de canettes de bière et qui sait, de mouchoirs, et pour certains de boules « Quies ». Une fois ces festivités (« Panem et circenses » a décidément la vie dure) terminées, si vous en avez encore la force cet été, vous aurez droit au Tour de France cycliste, à vos seringues, et si vous n’êtes pas rassasiés, il y aura ensuite les Jeux Olympiques de RIO, amphétamine de rien. Ouf ! Vive le sport ! Soyez rassurés aucun contrôle anti-dopage n’est prévu dans les salons.
Gabriel BERARD