Addio a Steven Sotloff. Il ragazzo che amava profondamente il mondo islamico e che pensava che conoscendolo si potrebbero migliorare le cose, il ragazzo ebreo dai nonni sopravvissuti alla Shoah.
Addio a James Foley. Il ragazzo che voleva mostrare al mondo la sofferenza del popolo siriano e la cui madre fervente cattolica ha chiesto ai sequestratori di risparmiare la vita agli altri rapiti.
Erano entrambi gli occhi dell’Occidente su quello che succede in Oriente. Portavoce gentili anche nei loro scatti più crudi.
Il caso ha voluto che sia successo a loro. Ma se i fondamentalisti islamici, che di religioso non hanno niente ed il cui credo è la voglia di sangue, continuano la loro guerra santa in modo esponenziale, forse l’unica speranza è che sia proprio il mondo musulmano, tanto amato dai due giovani reporter, a far sentire la propria voce ed a bloccare il proprio nemico da dentro. Perché il terrorismo è ora il peggior nemico del mondo islamico.
Addio ragazzi, non è in tuta arancione che vogliamo conservarvi nei nostri pensieri.
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Adieu Steven Sotloff ! Ce garçon qui aimait profondément le monde islamique et qui pensait qu’en le connaissant mieux les choses pourraient s’améliorer, ce garçon juif aux grands-parents survécus à la Shoah.
Adieu James Foley! Ce garçon qui voulait montrer au monde les souffrances du peuple syrien et dont la mère, fervente catholique, a demandé aux kidnappeurs de laisser la vie sauve aux autres prisonniers.
Les deux étaient les yeux de l’Occident sur ce qui se passe en Orient. Des porte-paroles gentils même dans leurs images les plus dures.
Le hasard a voulu que ça tombe sur eux. Mais si les islamistes fondamentalistes, que de religieux n’ont et dont le seul credo est la soif de sang, continuent leur guerre sainte de manière exponentielle, peut être que le seul espoir réside dans le monde musulman, tant aimé par les deux jeunes reporter, en levant sa voix face à l’ennemi et en le bloquant de l’intérieur. Parce que désormais le terrorisme est le pire ennemi du monde islamique.
Adieu les garçons, ce n’est pas en tunique orange que nous voulons vous garder dans nos pensées.
Luisa Pace