Je viens de faire l’acquisition d’un ouvrage intitulé « Alexandre VIALATTE – Résumons-nous » et rassemblant des écrits de ce chroniqueur hors pair et hors normes. Croyez moi c’est bien plus intéressant à lire que les programmes des candidats aux prochaines élections présidentielles de notre beau pays.
En parlant de programme(s), il y a des expressions qui m’interpellent. C’est le cas notamment pour Benoît HAMON qui a « dévoilé » aujourd’hui son programme. Dévoiler, le mot pourrait paraître tendancieux en ces temps où on crie pour un oui ou pour un non à l’islamophobie ! Dévoiler son programme, cela pourrait faire penser également aux textes de certaines annonces passées sur des sites « coquins » par des personnes faisant commerce de leurs charmes. HAMON charmant ou charmeur ?
Et FILLON ? Les révélations sur ces turpitudes supposées c’est déjà tout un programme, pas emballant d’un point de vue électoral je vous l’accorde. L’homme de Sablé est dans les sables mouvants.
Et MACRON ? On s’est longtemps demandé s’il avait un programme du moins autre que la méthode Coué qu’il semblait employer avec talent. Il en a donné un large aperçu mais à l’heure qu’il est, son programme paraît plutôt porter sur le filtrage de ses ralliements. Il est vrai qu’avec un soutien allant d’anciens communistes à des anciens d’extrême droite devenus modérés, il y a de quoi faire. Et si VALLS se rallie, la campagne risque plutôt d’être parasitée !
Et MELENCHON ? Son programme est présenté comme étant le meilleur. Attention à l’autosatisfaction, il paraît que cela peut rendre sourd !
Enfin, et Marine ? Ses frasques judiciaires ne semblent pas rebuter son électorat potentiel. Quant à son programme, elle le déclame à chaque meeting tout en dézinguant les propositions de ses adversaires, variant les postures, tantôt tribun, tantôt show woman aux sketches désolants, quand elle ne se prend pas pour un Procureur pointant d’un doigt menaçant les médias. Consternant et inquiétant.
Qu’aurait pu dire Alexandre VIALATTE en observant le déroulement de cette campagne électorale ? Peut-être : « Changement d’époque, mais où va-t-on ? ».
Gabriel BERARD