Lorsque la « rédac ’chef » m’a téléphoné pour me demander où en était ma prochaine chronique, le ton qu’elle a employé m’a contraint à éloigner mon mobile de mon oreille à distance respectable c’est-à-dire la « longueur de mon bras ». Vous voyez ce que je veux dire !
Je pense être encore sous l’effet des « chocs sonores » que j’ai endurés ces derniers temps. Je vous ai déjà parlé de celui de la soirée « LADD-RIBOT » de Sons d’Hiver. A peine une semaine après, j’en ai remis une couche, si l’on peut s’exprimer ainsi, avec le concert « CARAVAGGIO-DECODER » du 11 février au Carreau du Temple. Un copain chroniqueur m’a dit qu’il avait mis trois jours à s’en remettre !
Personnellement, au cours du concert « LADD-RIBOT », j’avais cru, l’espace d’un instant, m’être glissé dans la peau d’Oliver HARDY, employé dans une usine de klaxons, dans le film « Stan Laurel et Olivier HARDY en croisière » (« Saps and Seas »), déclaré allergique à la « coorne ». Les amateurs du célèbre duo comique auront compris. Les autres peuvent toujours consulter Internet pour savoir de quoi il s’agit. Pour ce qui est de la prestation de « CARABAGGIO-DECODER », dès les premières notes si on peut désigner cela ainsi, ma réaction m’a fait penser à la scène mémorable de « Geronimo » dans le film « Le tombeur de ces dames » avec Jerry LEWIS. Les lecteurs cinéphiles auront saisi l’allusion, quant aux autres ….. Fort heureusement les verres de mes lunettes ne se sont pas fendillés !
Malgré des bourdonnements d’oreilles, je suis allé me consoler en assistant aux derniers concerts du Festival « Au fil des Voix », les 13 et 15 Février : China MOSES malgré ses bavardages sans intérêt, Idrissa DIOP et Daniel MILLE. Par contre, je me suis dispensé d’écouter la diva touvaine, Sainkho NAMTCHYLAK. Allez savoir pourquoi !
Les vendredi 19 et samedi 20 Février, je me suis « réconcilié » avec « Sons d’Hiver » en allant écouter, sans dégâts collatéraux pour mes oreilles : Tony ALLEN, Michel PORTAL (génial !), Raphaël IMBERT, Naomi SHELTON et Hypnotic Brass Band. De quoi réjouir les oreilles et faire frétiller les « gambettes ».
Si j’ai aujourd’hui le bourdon c’est uniquement parce que l’édition 2016 des festivals précités est terminée. A l’année prochaine !
Mais je ne peux clore cette chroniquer sans parler de l’évènement « immanquable » auquel j’ai assisté, le jeudi 18 Février, au Carreau du Temple. Il s’agissait du spectacle musical, je serais tenté de dire « fantaisie musicale », de la « Marmite Infernale » (collectif ARFI). Un must sans machines et sans hybridation mais avec une large palette de colorations sonores et un humour délectable.
Madame la « rédac ‘chef », je vous en supplie : Ne criez pas, ne claquez pas la porte, ma chronique arrive !
Maintenant je coupe le son et je vous dis à bientôt.
Olivier BENIZEAU