La semaine dernière j’ai fait « light » comme disent les djeuns, juste le temps d’aller à l’Atelier du Plateau, le jeudi 26 Novembre, pour y écouter le trio « magique » Vincent COURTOIS, Dominique PIFARELY et Louis SCLAVIS, et au TRITON, le vendredi 27 pour assister au concert du nouveau projet, en quintet, d’Yves ROUSSEAU, tout à fait enthousiasmant. Autant l’Atelier du Plateau a fait salle comble autant au Triton le public était clairsemé.
Cette semaine j’ai « squatté », en majeure partie, la Dynamo à Pantin. En effet, le lundi 30 Novembre, j’y étais pour assister, dans le cadre du Festival « AFRICOLOR », au concert du groupe MORIARTY et de ses invités. Tous les ingrédients étaient réunis pour passer une bonne soirée : ambiance chaleureuse émanant tant des artistes avec les rencontres avec Moriba KOITA, Christine SALEM et Marjolaine KARLIN que du public venu nombreux, musiques et rythmes variés, voix sublimes de Rosemary, de Christine et de Marjolaine. Tout simplement emballant.
Le lendemain, 1er Décembre, ceci pour les férus de chronologie, c’était « JAZZ MIGRATION 2016 » avec quatre groupes lauréats se produisant en deux parties, la première acoustique et la seconde « électrique ». Nous avons écouté, lors du premier set, successivement le duo Raphaël SCHWAB – Julien SORO puis UN POCO LOCO du tromboniste Fidel FOURNEYRON. Je vous ai déjà parlé de ces deux formations et je vous confirme tout le bien que j’en pense. Je vous conseille l’acquisition de leurs albums. Ensuite, nous avons eu droit à deux groupes qui m’ont paru éloignés des canons traditionnels du jazz. Du premier groupe se nommant « ELECTRIC VOCUHILA », à la musique inclassable, pour imager ce qu’il m’a inspiré, je reprendrais à mon compte la célèbre réplique de Raoul VOLFONI dans le film « Les Tontons Flingueurs », à propos de l’alcool frelaté : « Ah, il faut reconnaître, c’est du brutal ! » En résumé, âme et oreilles sensibles s’abstenir ! Quant au dernier groupe s’appelant « CHROMBI », à la prestation ludique, il m’a fait penser à un « ersatz » de rock progressif dont, je dois l’avouer, l’intérêt m’a échappé.
Le jeudi 3 Décembre, toujours dans la même salle (on ne change pas une équipe qui gagne comme dirait BENZEMA), c’était Fred PALLEM et le Sacre du Tympan qui se produisaient pour rendre un hommage à Neil YOUNG, figure majeure du rock et du folk des années 60-70. Comme l’a dit Fred PALLEM « c’est rare d’entendre ce genre de musique à la Dynamo ». Qu’il en soit rendu grâce à l’équipe animant ce lieu car ce « concert de jeunes pour un public de vieux », selon le leader du groupe, a été épatant du début à la fin. En résumé très belle semaine à la Dynamo.
Je vous épargne les railleries de la rédaction quand j’ai évoqué le nom de Neil YOUNG, du même acabit que celles que j’avais dû subir quand j’avais rendu compte du projet « HARVEST » présenté à l’Atelier du Plateau, Décidément la nostalgie n’est pas en odeur de sainteté dans ces colonnes. « Va écouter Adriano CELENTANO » ai-je dit par dépit à la rédactrice en chef dont je ne peux dire si elle glosait ou si elle gloussait (attention ce n’est pas la bonne période pour jouer la dinde !).
Vendredi 4, je vais au Triton pour y écouter le trio CODJIA/LAURENT/MARGUET avec pour invités Pierrick PEDRON et Médéric COLLIGNON. Je vous en parlerai la semaine prochaine.
Ah Neil YOUNG, c’était tout de même une belle époque. Et si je m’écoutais Les PAUL and Mary FORD pour « donner dans le plus ancien ». Ciao et à la semaine prochaine pour un hommage aux Shadows Aaaaaaaaa.
Olivier Benizeau