Bonjour chers lecteurs, vous pouvez ranger vos mouchoirs et vos pilules anti-stress, je suis de retour sur votre site d’information préféré. Vous trouvez que j’en fais trop, certes, mais sachez que la rédactrice en chef rentre bientôt …. Ceci explique cela !
Le Festival « Jazz à la Villette » a commencé vendredi 3 Septembre et il se terminera le dimanche 13 Septembre. D’après ce que j’ai entendu, il ne fallait pas manquer Steve COLEMAN, une des prestigieuses têtes d’affiche, passant trois soirs de suite.
En raison d’une « petite « forme physique, il est vrai que je ne suis pas encore parti en vacances (On s’en fout ai-je entendu dans les couloirs ! Aucune pitié.), j’ai opté pour une assistance minimale et pour la programmation « Under the radar ». Si vous saviez à quel point cette appellation m’irrite !
Samedi 5 Septembre, je suis allé à la soirée organisée à la Dynamo. Dois-je vous redonner l’adresse ? Celle-ci comprenait deux sets, l’un confié au groupe « NOVEMBRE » et l’autre donnant l’occasion d’entendre à nouveau PAPANOSH avec, pour invités, le saxophoniste Roy NATHANSON et le tromboniste Fidel FOURNEYRON, qui s’était produit dans la même configuration le 10 Novembre 2014 dans la même salle, pour un « tribute to Mingus ».
Le premier groupe, en avance chronologiquement (il fallait bien que je la fasse, c’est la reprise) était composé d’Antonin TRI HOANG, saxophone alto, de Romain CLERC RENAUD, piano, de Thibault CELLIER, contrebasse, et d’Elie DURIS, batterie. Ces noms ne sont pas inconnus des lecteurs. Quant à la musique interprétée, elle ne m’a séduit que par instants et j’ai eu du mal à réprimer, à d’autres, mes bâillements. J’ai oublié de vous dire que j’étais accompagnée d’une charmante équatorienne découvrant cet univers musical et qui pour tout commentaire, m’a dit avec une moue dubitative et son savoureux accent hispanique : « Surprenant ». Ah la belle ingénue !
En deuxième partie, PAPANOSH et ses invités nous ont livré, comme la dernière fois, un « feu d’artifice mingusien ». J’ai éprouvé le même plaisir, si ce n’est plus, que lors du concert de novembre dernier. Et ma voisine me direz-vous ? Elle a prononcé le mot « Formidable ». Elle découvrait aussi l’univers de Charles MINGUS. Le rappel « ébouriffant » du groupe nous a carrément éblouis, « mon équatorienne » (elle s’appelle Victoria) et moi.
PAPANOSH : Raphaël QUENEHEN, saxophones, Quentin GHOMARI, trompette, Sébastien PALIS, piano, orgue, Thibault CELLIER, contrebasse, et Jérémie PIAZZA, batterie.
Un conseil, faites rapidement l’acquisition du prodigieux album « live » du groupe et de ses invités, qui vient de sortir sous le titre « Oh Yeah Ho ! ». L’illustration de la pochette, œuvre de Lison De RIDDER, est très sympa.
Je ne peux terminer mon commentaire sur cette soirée sans évoquer la programmation concoctée par la Dynamo jusqu’à janvier 2016. Je vous épargne les qualificatifs habituels. J’emploierais le mot « Incontournable ». Ils ont fait fort nos amis de la Dynamo. Allez consulter ce programme et vous m’en direz des nouvelles.
Toujours dans le cadre d’Under the radar », en association avec Jazz à la Villette, l’Atelier du Plateau dont vous ne pouvez ignorer l’existence, proposait en ouverture de sa saison 2015-2016, les mardi 8 et mercredi 9 Septembre, un concert d’ « Acoustic LOUSADZAK » du contrebassiste Claude TCHAMITCHIAN. Le 8 j’y étais, dans ce « haut lieu de la création et de l’inspiration » (c’est mieux que « salon de musique » n’est-ce pas Matthieu ?) archicomble comme a dû l’être la soirée du 9, du moins je l’espère, pour écouter un tentet acoustique de rêve composé, excusez du peu, outre son leader, de :
Géraldine KELLER : voix ; Catherine DELAUNAY, clarinette ; Roland PINSARD, clarinette et clarinette basse ; Fabrice MARTINEZ (le célèbre FERNANDEZ du programme de Vague de Jazz 2015), trompette piccolo, trompette et bugle ; Régis HUBY, violon ; Guillaume ROY, alto ; Stephan OLIVA, piano ; Rémi CHARMASSON, guitare, et Edward PERRAUD, batterie, percussions et jonglerie.
Cet ensemble a interprété trois suites constituées elles-mêmes de trois mouvements. En fait, Claude TCHAMITCHIAN et sa « bande » nous ont embarqués dans un voyage musical aux ambiances et aux rythmes variés, et aux influences multiples. C’est à un grand concert auquel j’ai assisté, captivant et enthousiasmant de bout en bout, et qui a valu aux artistes une longue et chaleureuse ovation de la part du public.
Un grand merci à Claude TCHAMITCHIAN pour son message humaniste et universel, à la fin du concert, à propos de l’accueil des migrants.
Finalement, la Dynamo et l’Atelier du Plateau nous auront réservé une bien belle reprise. Le programme de l’Atelier du Plateau est sous presse. Je vous en parlerai à mon retour de vacances.
Il y a le bleu, le soleil ….
Olivier Benizeau