Sans doute pour « égayer » l’actualité qui tourne autour de la Syrie, du Moyen-Orient, du climat social en France, de Nordahl Lelandais, et du feuilleton, digne de « Dallas », de la succession de Johnny Hallyday, Jean-Vincent Placé, ancien Secrétaire d’Etat et ancien sénateur, fait parler à nouveau de lui. Le bougre a toujours aimé cela. Souvenez-vous de la ténacité dont il a fait preuve, par le biais d’apparitions médiatiques, pour obtenir un portefeuille du temps de François Hollande. Il y tenait tellement qu’il a plus ou moins et plutôt plus que moins, lâché ses petits camarades d’Ecologie les Verts pour parvenir à ses fins. Cette fois-ci, pas question de retour sur le devant de la scène politique mais une intrusion sous l’empire de l’alcool (2,5 gr) dans la rubrique « faits divers » : dans la nuit de mercredi à jeudi, dans une discothèque du quartier latin à Paris, notre « brillant » homme politique a eu un comportement dé-Placé vis-à-vis d’une jeune femme ayant refusé de danser avec lui, puis avec un videur ayant tenté de le faire sortir, et enfin avec des policiers venus le chercher.
Qu’est-il arrivé ensuite à notre politicien médiatique ? Il a été Placé… en garde à vue. Que va-t-il lui arriver à l’issue de cette mesure ? A l’heure où j’écris ces quelques lignes « compatissantes », il va être déféré au Parquet. Et après, sera-t-il remis en liberté et Placé… sous contrôle judiciaire ? Peut-être allons-nous savoir si l’abus d’alcool nuit gravement à la notoriété politique ?
Et si M. Placé rentre chez lui, est-ce qu’avec les grèves actuelles, il pourra le faire à un train de sénateur!
Gabriel Bérard