« CHUT » – Jazz au Triton

Paris Les Lilas – Vendredi 29 Novembre 2013

Treizième concert du mois pour votre chroniqueur ! S.v.p. arrêtons les cadences infernales. En plus, un vendredi!

Par Olivier Benizeau

pochette chut (2)A l’occasion de la sortie de son album intitulé « Chut ! », paru sur le label « Sans Bruit » cela ne s’invente pas, dont le recto de la pochette pourrait faire penser à une œuvre de Dali, le groupe «Chut», je sais, cela sent la répétition, sans jeu de mots ou presque, dirigé par Fabrice MARTINEZ (trompette, bugle, saxhorn) était en concert au Triton.

Le leader considéré comme un des trompettistes les plus talentueux de l’Hexagone, était accompagné de Frédéric ESCOFFIER, claviers, au style un peu classique au piano acoustique, de Fred PALLEM, basse électrique (créateur, rappelons le, du célèbre big-band « Le Sacre du Tympan ») et de Éric ECHAMPARD, batterie, au jeu alternant entre frappe subtile et énergie débordante.

Tout au long de ce concert, Fabrice MARTINEZ a déployé la large palette de ses qualités instrumentales, loin de l’influence de Miles DAVIS ou de celle des hard boppers « made in Blue Note », tant en duo avec ESCOFFIER sur « Dual », magnifique, qu‘avec le groupe au complet. Une musique à la fois dense et légère. Un titre dédié à son fils « Nino et les nuages », un autre à sa compagne « Thèse ».

Fabrice MARTINEZ, très ému, a remercié ses professeurs de trompette présents dans la salle et nous a réservé la surprise, au cours du second set, d’avoir pour invités: Thomas de POURQUERY, saxophone alto, qu’on ne présente plus, sur deux morceaux et Médéric COLLIGNON, voix, sur une composition de Fred PALLEM « Une de perdue, une de perdue ». Notons au passage, que Médéric COLLIGNON était passé, un peu plus tôt, en concert dans la nouvelle salle du TRITON, en compagnie de son complice, l’excellent pianiste Yvan ROBILLIARD. Les deux compères seront encore dans les mêmes lieux samedi soir. Incontournable !

Au final une très belle soirée qu’il ne fallait pas passer sous silence – il fallait que je la fasse, mille excuses. Le jazz créatif et imaginatif français a trouvé un nouveau point de Chut…

Ce groupe est à suivre et même à ne manquer sous aucun prétexte et l’acquisition de son album est indispensable. Qu’on se le dise. Bon, je vais me coucher car la semaine n’est pas finie!

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