Non je ne vais pas vous raconter l’histoire de la « déculottée » mortelle infligée en 1876 au Lieutenant-Colonel CUSTER par une coalition d’indiens, conduite notamment par Sitting Bull et Crazy Horse, rien à voir avec le célèbre cabaret de nymphes siliconées.
J’ai juste pensé que ce titre pouvait avoir un lien avec le Big Band de Pierre BERTRAND, saxophoniste, compositeur et chef d’orchestre, que je suis allé écouter lundi 27 Février au PAN PIPER à Paris (11ème). En effet, la section de cuivres n’avait pas la structure proprement dite des grandes formations (parlons un peu français !) de ce type sauf si on se réfère à 1924 comme l’a dit malicieusement le leader. Au fait c’était après Eubie BLAKE et avant Fletcher HENDERSON ? Le concert de Pierre BERTRAND et de sa « garde rapprochée » s’appelant CAJA NEGRA était le cinquième d’une série de six donnés dans la même salle.
Le Big Band puisqu’il faut l’appeler ainsi, comprenait, outre les formidables « piliers » que sont le percussionniste Minino GARAY et le contrebassiste, Jérôme REGARD : Pierre de BETHMAN, Fender Rhodes, Louis WINSBERG, guitare, Stéphane HUCHARD, batterie, Stéphane CHAUSSE, saxophone alto et clarinette, Frédéric COUDERC, saxophone baryton et clarinette basse, Joël CHAUSSE et Sylvain GONTARD, trompette, Denis LELOUP et Philippe GEORGES, trombone. Après l’énumération de tels talents j’ai été tenté de boucler cette chronique craignant de tomber dans le superflu mais la rédactrice en chef veille au grain et un tel aveu de faiblesse ne pourrait que m’attirer ses foudres ! Il n’y avait pas qu’une addition de talents, il y avait aussi le plaisir de jouer et de partager avec le public venu nombreux.
Etait- ce à cette occasion du « jazz flamenco » ? Il faudrait le demander à Pedro ITTURALDE mais celui-ci a un empêchement de longue durée,,,,, C’était tout simplement du jazz orchestral avec ce que cela suppose comme variations d’ambiance et de rythme avec des incursions en Amérique du Sud, notamment en Argentine, chère à Minino GARAY. Au fait connaissez-vous la Zamba ? Non, ce n’est pas la samba prononcée par un individu enrhumé, il s’agit d’une musique, et d’une danse, originaire d’Argentine qui serait dérivée de la Zamacueca péruvienne. C’était notre quart d’heure de culture musicale !
Dans une ambiance jubilatoire, Pierre BERTRAND et ses acolytes de luxe ont interprété, en dehors de la « célèbre Zamba », des compositions figurant dans les albums « CAJA NEGRA » et « JOY », le petit dernier paru en 2016, telles que WILD, HEART, MANO A MANO, ACQUA etc…
Pierre BERTRAND et son Big Band nous ont fait passer un moment de pur bonheur.
Notez sur vos « tablettes », celle-ci je n’ai pas pu l’éviter, la date du 27 Mars 2017, c’est un lundi : ce sera le dernier concert de la série au PAN PIPER, toujours en Big Band sauf changement de programmation de dernière heure. Je vous préviens, les absents n’auront aucune excuse.
A bientôt.
Olivier BENIZEAU
Je suis fier de mon fils, malgré notre nom nous sommes d’origine piémontaise, c’est surprenant que votre article soit dans un site en italien.
Je tien à vous informer qu’avant le Pan Piper du 27 mars 2 concerts son prévu à Nice
PIERRE BERTRAND & CAJA NEGRA “JOY”
samedi 18/03/2017 – 20h30 à 22h00
dimanche 19/03/2017 – 14h30 à 16h30
THEATRE FRANCIS GAG
4 RUE DE LA CROIX – 06300 NICE
Et bien voilà ! Nous sommes ravis de votre enthousiasme. On écrira encore sur votre fils et bientôt