Je vais être politically uncorrect ! Les français ont besoin d’entendre le mot « sécurité ». Evidemment je généralise mais il est vrai qu’à chaque élection, tous partis confondus se doivent de mettre dans leur programme la protection par les forces de l’ordre. Depuis les attaques terroristes un bon nombre de français est rassuré par les rondes des forces de l’ordre et de l’armée. Dommage qu’en cas d’attaque, ils seraient la première cible. Quand je les vois en train de protéger des lieux sensibles, je me demande quel prix ils devront payer pour leur présence rassurante.
Il n’y a pas que le terrorisme. Le grand banditisme ou la petite criminalité font partie de la vie quotidienne des policiers. Les manifestations contre les violences policières en France m’ont laissé bien perplexe. Est-ce que ces manifestants savent ce qui se passe au Venezuela, en Turquie et j’en passe…
Il est vrai, il y a parfois des dérapages. Ils doivent être condamnés sévèrement mais les erreurs de quelques uns ne doivent pénaliser toute la catégorie.
La police française est en colère. Elle a manifesté la nuit sur les Champs Elysées à Paris mais aussi en province. Lyon, Toulouse… Peut-on faire semblant de rien après l’attaque au cocktail Molotov du 8 octobre contre des policiers à Viry-Châtillon ? Une gardienne de la paix est gravement brulés aux mains et au visage, et son collègue, brulé aussi au corps, est dans un état grave.
Ne s’agit-il pas d’êtres humains ? Oui !
Le plus grave ? La récupération politico-médiatique. Le FN récupère les manifestations et les médias relaient la récupération.
Les policiers ont des syndicats de gauche et de droite comme dans tous les métiers.
Se voiler la face devant la souffrance des forces de l’ordre, s’attaquer à ceux que devrait protéger la population ne peut que faire le jeu de l’extrême droite. Peut-on être de gauche et croire en la police ? Oui ! Alors, ça suffit ces querelles politiques. Basta les polémiques stériles, les instrumentalisations et les clichés !
Luisa Pace