Si l’actualité politique internationale et nationale n’incite pas à l’optimisme, ce n’est pas le cas de celle de la musique qui apporte toujours autant de bonheur et de de plaisir. L’illustration en a encore été donnée mardi 22 Novembre au Studio de l’Ermitage avec le concert « sortie d’album » du tromboniste Daniel ZIMMERMANN et son quartet. Je pourrais m’arrêter là en considérant que j’ai tout dit mais mon « extrême concision » aurait toutes les chances d’être prise pour un bâclage pur et simple par notre chère rédac ‘ chef qui veille au grain !
Le groupe composé, outre son leader, de Pierre DURAND, guitare, Jérôme REGARD, contrebasse et basse électrique, et Julien CHARLET, batterie, a donc interprété le répertoire de l’album « Montagnes russes » paru dernièrement chez Label Bleu. La musique oscillant entre jazz, funk, pop et rythmes de la Nouvelle Orléans, alterne entre légèreté et plaisir, et noirceur et mélancolie et elle a permis, à l’occasion de ce concert, d’apprécier l’immense talent et aussi la complicité des quatre musiciens. Je ne vais pas me lancer dans l’énumération des titres joués mais certains d’entre eux ont retenu plus particulièrement mon attention comme le troublant « Mademoiselle », le très enlevé « Come on Baby », ou encore « Mountain girl », clin d’œil aux frères COEN et « Vieux Beau » qui a été inspiré à Daniel ZIMMERMANN par un reportage sur les « femmes cougar » regardé, à point d’heure, sur M 6. Qui a dit « Etrange lucarne » ? Au fait quel est l’équivalent masculin de l’expression « femmes cougar » ? J’avais pensé à « hommes ogres ». La rédac ‘ chef qui m’a demandé à quoi je pensais, n’a pas apprécié que je lui dise que cela avait un rapport avec la « chair fraîche ». Bizarre !
Le public qui a beaucoup aimé la présentation teintée d’humour des compositions, a chaleureusement applaudi la prestation de ce superbe quartet. Quant aux absents, il ne leur reste plus qu’à acquérir l’album intitulé, rappelons-le, « Montagnes russes ». Plaisir garanti.
 bientôt.
Olivier BENIZEAU