Depuis les tragiques évènements du vendredi 13 Novembre il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne une annulation de concert ou que l’on reçoive un appel pressant à se rendre dans les salles. Les lieux culturels quels qu’ils soient, connaissent malheureusement une baisse importante de fréquentation et il apparaît qu’aux problèmes de sécurité viennent s’ajouter les problèmes financiers.
Et pourtant, il faut que les musiciens continuent de jouer et que le public vienne les écouter.
La semaine dernière, jeudi 19, je suis allé au CARREAU du TEMPLE pour écouter, dans le cadre de « JAZZ FABRIC # 22 », le quartet de Claude TCHAMITCHIAN « WAYS OUT ». Je dois dire que le public était plutôt clairsemé. Dommage pour les musiciens qui nous ont offert une « prestation de feu ». La seconde partie au cours de laquelle devait se produire DJ ILLVIBE, promettait beaucoup mais je n’y ai pas assisté.
Le lendemain j’étais au TRITON pour le concert d’Elise CARON et las Malenas. Il y avait un service de sécurité à l’entrée mais cela n’a pas rebuté le public venu nombreux. Quant au concert par lui-même, précédé d’une « minute de bruit » (jolie pirouette !) demandée par Jean-Pierre VIVANTE, le directeur de l’établissement, il a enchanté, c’est le cas de le dire, le public qui a réservé une longue ovation aux artistes. C’était amplement mérité. On en redemande.
La musique et toutes les autres formes d’expression culturelle doivent continuer à vivre car elles constituent à la fois un rempart et une riposte face au nihilisme barbare qui nous menace.
Je vous quitte, je vais, ce soir, à un concert. Où ? me demande la rédactrice en chef. Vous le découvrirez en lisant ma prochaine chronique.
A bientôt, sûrement !
Olivier BENIZEAU