FILLON : le retour des « cathos secs »

240px-francois_fillon_img_3361Je vous laisse le soin de comprendre ce titre à sens multiples. Vous pouvez toujours avoir recours à votre dictionnaire mais votre sens de l’interprétation devrait suffire !

Il y a peu, les commentateurs politiques et les instituts de sondage prédisaient à l’occasion du premier tour des primaires une large victoire d’Alain JUPPE devant Nicolas SARKOZY et François FILLON. Puis, plus récemment, il était annoncé que l’écart se resserrait entre les deux premiers cités et que le troisième larron entamait une remontée sensible mais tardive. Après le débat du 17 Novembre, FILLON avait subitement le vent en poupe. Il n’était plus alors seulement question de resserrement des écarts mais aussi d’une surprise.

Tu parles d’une surprise, François FILLON a envoyé SARKOZY au sarcophage, JUPPE à sa ressemblance physique avec Giscard d’Estaing, et réduit en miettes les autres candidats à la candidature. FILLON, porte étendard de la France bien-pensante va-t-il l’emporter au second tour ? Mieux vaut rester prudent vous diront nos fins analystes politiques et nos éminents instituts de sondage.

Le plus étonnant c’est que la France de droite ait accordé sa confiance à un homme qui a été, de 2007 à 2012, l’exécuteur des « hautes œuvres » de la politique de SARKOZY qui a été sanctionnée par une défaite aux « présidentielles » de 2012. Quant au charisme de ce surprenant vainqueur, sans doute se cache-t-il derrière ses sourcils broussailleux !

Si FILLON dont le nom peut prêter à plaisanterie surtout si on enlève les deux L, l’emporte au second tour des primaires, l’horizon politique s’éclaircira à droite pour les élections présidentielles de 2017 :

Marine LE PEN, candidate de la droite extrême, Nicolas DUPONT AIGNAN, candidat de la droite souverainiste, et François FILLON représentant la droite conservatrice.

Je ne vous parle pas de la gauche qui brille par sa désunion. Je ne tire pas sur les ambulances.

Heureusement, il nous reste MACRON,  ni à droite, ni au centre, ni à gauche, qui veut chambouler le monde politique hexagonal. Un « traître heureux »  aurait pu dire de lui François HOLLANDE qui avait employé cette expression en 2007 à propos d’Éric BESSON qui avait lâché Ségolène ROYAL pour rejoindre le camp de SARKOZY.

Quand on regarde toute cette agitation politique actuelle qui revient à nous proposer le statu quo ou le retour en arrière, la plus grande surprise vient finalement des français qui continuent, malgré tout, à porter de l’intérêt à la politique. Les sondeurs et autres spécialistes de la vie politique ne l’avaient pas prévu.

Gabriel BERARD

condividi su:

Lascia un commento

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *